En ce dimanche matin, sortie ornithologique en compagnie de Vivien pour m’initier aux chants des oiseaux. La plupart des espèces rencontrées ici se détectent (et donc s’identifient) par le chant, ou encore par les cris qu’elles émettent lors de leurs diverses activités. Il est donc primordial pour moi d’apprendre rapidement l’ensemble des chants et cris des espèces que l’on rencontre ici afin de pourvoir commencer le travail sur le massif du Koniambo.
Juste pour vous mettre un peu dans le bain, je vous donne quelques précisions relatives à l’avifaune néo-Calédonienne. Il s’agit ici d’un des peuplements en oiseaux les plus riches et originales du Pacifique Sud-ouest. Avec ses 204 taxons représentés, la biodiversité ornithologique de l’archipel est particulièrement remarquable. (En France métropolitaine, 500 espèces sont présentent, pour la seule Guyane française :plus de 700 espèces).
L’importance de la Nouvelle Calédonie pour les oiseaux prend toute son importance par son fort taux d’endémisme : c'est-à-dire par les espèces que l’on ne rencontre qu’ici. Ainsi, 60 taxons sont endémiques soit 19 espèces, 38 sous espèces (nominales pour toi Amélie), et 3 genres et familles….
Parmi ces espèces, le Cagou, le corbeau calédonien (reconnu pour être l’unique oiseau capable de construire ses propres outils pour déloger les insectes), la perruches cornue, ou encore plusieurs espèces de Méliphages, qui se nourrissent de nectar et de fruits !
Bref, si l’on considère les autres groupes (insectes, végétaux, poissons de mer….), nous sommes ici en présence d’un haut lieu de la Biodiversité, encore appelé « Hotspot » de la biodiversité.
Toute la difficulté réside dans le fait que cette « biodiversité » reste mal connue et qu’il est nécessaire de poursuivre les études (notamment les inventaires) afin de mieux la connaître et donc la protéger.
Parmi ces espèces, le Cagou, le corbeau calédonien (reconnu pour être l’unique oiseau capable de construire ses propres outils pour déloger les insectes), la perruches cornue, ou encore plusieurs espèces de Méliphages, qui se nourrissent de nectar et de fruits !
Bref, si l’on considère les autres groupes (insectes, végétaux, poissons de mer….), nous sommes ici en présence d’un haut lieu de la Biodiversité, encore appelé « Hotspot » de la biodiversité.
Toute la difficulté réside dans le fait que cette « biodiversité » reste mal connue et qu’il est nécessaire de poursuivre les études (notamment les inventaires) afin de mieux la connaître et donc la protéger.
Je vous illustre ces espèces par quelques photos prises sur internet:
Loriquet à tête bleu, la plus abondante des perruches de N.C

Myzoméle calédonien (Sucrier écarlate)

Perruche de la chaine (concidérée comme "en danger de disparition" sur les listes rouges)

Colombine turvert
Ce matin, petite sortie en direction du Mont Mou (1219 m) à proximité de Païta.
Une bonne vieille grimpette pour arriver au sommet. Nous y avons rencontrer plusieurs habitats : Forêts primaires humides, Maquis miniers…..milieux qui m’intéressent particulièrement car il s’agit des milieux dans lesquelles je vais être appelé à travailler dans les semaines à venir.
Une bonne vieille grimpette pour arriver au sommet. Nous y avons rencontrer plusieurs habitats : Forêts primaires humides, Maquis miniers…..milieux qui m’intéressent particulièrement car il s’agit des milieux dans lesquelles je vais être appelé à travailler dans les semaines à venir.
Le maquis minier, qui ressemble un peu au maquis méditerranéen, avec 80 % des espèces de plantes endémiques !!!

Vivien, en pleine observation……

Une orchidée du maquis minier


3 commentaires:
bonne année Niklaï!!!
promis, promis, je vais venir te voir plus souvent sur ton blog! c'est ma résolution pour 2007, ça devrait être faisable!
plein de bisous et bon courage pour tes débuts!
eme
Ah oui et très bonne année quand même...
Delphine
La classe les photos de foret humide
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